Abstract
L’objectif de cet article est d’explorer comment Epstein travaille avec le silence de son médium pour exprimer tant ses propres théories cinématographiques que la complexité du réalisme psychologique de Balzac dans cette nouvelle policière. Au cours d'un dîner chez un banquier parisien, Hermann, un marchand allemand, raconte une histoire à donner le frisson. Un flash-back nous emmène en Alsace en 1799 dans l’auberge éponyme où deux jeunes médecins décident de passer la nuit. Comme Balzac, Epstein fait alterner le dîner ultérieur et la narration intégrée, expliquant ainsi comment un riche voyageur a été tué cette nuit-là à l’auberge et l'incrimination du jeune Prosper. Il présente sa version de L’Auberge rouge comme pouvant nous aider à comprendre l'originalité de son œuvre mais aussi de celle de Balzac dans toute leur richesse et leur profondeur.
Translated title of the contribution | "Silence speaks volumes": Jean Epstein's L'Auberge rouge |
---|---|
Original language | French |
Journal | CinémAction |
Volume | 173 |
Publication status | Published - 31 Dec 2019 |