Abstract
From Hamlet’s ‘to be or not to be’, Iago’s ‘I am not what I am’, Othello’s ‘That’s he that was Othello. Here I am’, to Parolles’ ‘simply the thing I am/ Shall make me live’ in All’s Well that Ends Well, Shakespeare’s works are full of ideas that provoke questions about human ontology, and that benefit from a dialogue with philosophical ideas they prefigure.
The predominant form of ontology in Shakespeare’s time sees God as the absolute being that gives being to all other forms of being. However, though some of Shakespeare’s characters express this idea, most of the ontologically interesting lines in his work cannot be explained using this notion. After a brief examination of the different concepts of being that Shakespeare makes use of in his works, this paper will offer a reading of Hamlet and Othello. Making use of ideas put forward by philosophers such as Heidegger and Adorno, I will argue that, from the viewpoint of the play’s structure rather than the viewpoint of the characters, Shakespeare treats being not as something that can be fully known and conceptualised, but as something that can be gestured at non-conceptually through the enigma and paradox created by poetic language.
De « Etre, ou ne pas être » d’Hamlet, à « Je ne suis pas ce que je suis » d'Iago, à « ce que je suis simplement, me fera vivre » de Parolles en Tout est bien qui finit bien, les œuvres de Shakespeare sont pleines d’idées qui suscitent des questions sur l’ontologie humaine, et qui bénéficient d’un dialogue avec les idées philosophiques qu’elles préfigurent.
Selon la forme prédominante de l’ontologie à l’époque de Shakespeare, Dieu est l’être absolu qui accorde l’être à toutes les autres formes d’être. Cependant, bien que certains personnages chez Shakespeare expriment cette idée, la majorité des lignes qui sont intéressantes au niveau ontologique ne peuvent être expliquées par cette notion. Après un survol des différentes conceptions de l’être chez Shakespeare, cette présentation offrira une lecture d’Hamlet et d’Othello. En employant des idées proposées par des philosophes tels que Heidegger et Adorno, je soutiendrai que, du point de vue de la structure de la pièce, plutôt que des personnages, Shakespeare présente l’être non pas comme quelque chose que l’on peut connaître et conceptualiser, mais plutôt comme quelque chose que l’on peut suggérer—de façon non conceptuelle—par les énigmes et les paradoxes créés par le langage poétique.
The predominant form of ontology in Shakespeare’s time sees God as the absolute being that gives being to all other forms of being. However, though some of Shakespeare’s characters express this idea, most of the ontologically interesting lines in his work cannot be explained using this notion. After a brief examination of the different concepts of being that Shakespeare makes use of in his works, this paper will offer a reading of Hamlet and Othello. Making use of ideas put forward by philosophers such as Heidegger and Adorno, I will argue that, from the viewpoint of the play’s structure rather than the viewpoint of the characters, Shakespeare treats being not as something that can be fully known and conceptualised, but as something that can be gestured at non-conceptually through the enigma and paradox created by poetic language.
De « Etre, ou ne pas être » d’Hamlet, à « Je ne suis pas ce que je suis » d'Iago, à « ce que je suis simplement, me fera vivre » de Parolles en Tout est bien qui finit bien, les œuvres de Shakespeare sont pleines d’idées qui suscitent des questions sur l’ontologie humaine, et qui bénéficient d’un dialogue avec les idées philosophiques qu’elles préfigurent.
Selon la forme prédominante de l’ontologie à l’époque de Shakespeare, Dieu est l’être absolu qui accorde l’être à toutes les autres formes d’être. Cependant, bien que certains personnages chez Shakespeare expriment cette idée, la majorité des lignes qui sont intéressantes au niveau ontologique ne peuvent être expliquées par cette notion. Après un survol des différentes conceptions de l’être chez Shakespeare, cette présentation offrira une lecture d’Hamlet et d’Othello. En employant des idées proposées par des philosophes tels que Heidegger et Adorno, je soutiendrai que, du point de vue de la structure de la pièce, plutôt que des personnages, Shakespeare présente l’être non pas comme quelque chose que l’on peut connaître et conceptualiser, mais plutôt comme quelque chose que l’on peut suggérer—de façon non conceptuelle—par les énigmes et les paradoxes créés par le langage poétique.
Translated title of the contribution | 'I am not what I am': Shakespeare's Ontology |
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Original language | French |
Title of host publication | Shakespeare au risque de la philosophie |
Editors | Pascale Drouet, Philippe Grosos |
Place of Publication | Paris |
Publisher | Harmann |
Chapter | 17 |
Pages | 335 |
Number of pages | 347 |
ISBN (Print) | 9782705693251 |
Publication status | Published - 4 Jul 2017 |
Event | Subjecting Shakespeare to the Risks of Philosophy - University of Poitiers, Poitiers, France Duration: 16 Mar 2016 → 18 Mar 2016 |
Conference
Conference | Subjecting Shakespeare to the Risks of Philosophy |
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Country/Territory | France |
City | Poitiers |
Period | 16/03/16 → 18/03/16 |
Keywords
- Shakespeare
- Ontology
- Being
- philosophy